Galerie Eva Vautier

Secteur Général

Présentation de la galerie

Depuis son ouverture en 2013, la galerie Eva Vautier tisse des liens entre des générations qui ont marqué l’histoire de l’art contemporain, partant de l’École de Nice et du mouvement Fluxus jusqu’à nos jours. Elle représente avec la même intensité artistes émergents et de réputation internationale. La galerie porte une importance particulière au soutien et à la promotion des femmes. Ses artistes développent des thématiques liées au rapport à la nature, la matière, l’humain et le quotidien. C’est ainsi que la galerie propose une vision de l’art contemporain innovante et contribue à dynamiser la scène artistique française. Son lien privilégié avec Ben Vautier lui permet un ton libre et expérimental reconnu par les institutions. Exposant aussi bien dessins, peintures, sculptures, photographies, que vidéos et installations, la galerie propose également des rétrospectives historiques de mouvements artistiques tels que Fluxus, Supports/Surfaces et la Figuration Libre. Son espace est divisé en un lieu d’exposition temporaire et un showroom proposant, entre autres, les publications et multiples d’artistes qu’elle édite.

Présentation de l'artiste en focus

Maxime Parodi (focus) dessine des plans de cinéma incrustés dans sa mémoire. Ses œuvres sont peuplées de personnages silencieux ; certains, entièrement nus, nous regardent fixement. Leur nudité n’est en rien provocatrice, ce sont des fantômes témoins de la vie qu’ils traversent. Caroline Rivalan explore les mythes féminins et réassemble plastiquement des images d’archives dans des dessins-collages, les détournant pour mieux les réinventer. Anne-Laure Wuillai déploie un bestiaire d’archétypes balnéaires : piscines aux formes parfaites, îlots marins idéalisés, plages privées aux accès contrôlés. Benoît Barbagli Vautier présente des dessins réalisés depuis 2010, témoins de ses premières co-créations avec la nature et fil conducteur d’une pratique aujourd’hui polymorphe où le geste demeure. Gérald Panighi déploie ses aphorismes cyniques où chaque dessin s’accompagne d’une phrase sarcastique sur le genre humain, distillant sa vision désabusée de notre condition contemporaine. Jeanne Susplugas dévoile deux carnets à dessin, entre journaux intimes et carnets de voyage. On y retrouve sa démarche résolument engagée qui interroge les multiples formes d’enfermement : physiques ou mentales.

Artistes