Katarzyna Wiesiolek dessine ! De son travail émane des sensations variées allant de la joie à la déréliction.
Ses sujets qu’ils soient objectifs ou bien le fruit de son imaginaire sont d’une incontestable poésie. À première vue, en face de ses œuvres, on n’est jamais certain de ce que l’on contemple, ce n’est qu’en s’attardant un peu que l’on saisit toute la magie qui habite ses dessins. Elle parvient à déplacer voire à brouiller les frontières entre les différents media : la photographie, le dessin et même la peinture.
Le spectateur s’arrête, il regarde et comprend que ce qui se trame-là n’a rien d’ordinaire, son émoi est palpable, et s’il prend davantage de temps, il peut saisir la métamorphose qui s’opère sous ses yeux. Les images sont fixes mais elles vibrent : la lune se lève, les vagues lentement s’échouent sur la plage, les fleurs fanent sous nos yeux.
À la suite de sa série Écho, qui rendait un hommage aux Nymphéas de Claude Monet, Katarzyna Wiesiolek propose une de nouvelles séries de paysages riants ou mélancoliques. Ses couchers de soleil à l’aspect velouté deviennent intimes, on est plongé dans l’étonnement d’avoir ce pays